Cet hôpital aide les femmes à aimer leur bébé

Published 2024-03-24
Des mamans qui ne parviennent pas à créer un lien avec leurs nouveaux nés...
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#mamans #reportage #maternité

All Comments (21)
  • @Amesensible65
    C'est quand même courageux pour ces mamans de reconnaître leur difficultés et d'accepter de l'aide.
  • @Luftwaffengel
    0:52 Mon cœur s’est déchiré en mille morceaux, le petit qui demande juste à être aimé, qui demande les bras :(
  • @bambiclumsyfawn
    Pour ceux qui ont du mal à comprendre la dépression post-partum, le corps humain est un savant mélange et équilibre d'hormones : - La ghréline : hormone de la faim - La leptine : hormone de la satiété - L'œstrogène : régule l'ovulation et les caractéristiques corporelles de la femme - L'HCG : hormone de la grossesse et de l'embryon - La mélatonine : hormone du sommeil - La sérotonine : hormone du bien-être émotionnel et de l'équilibre de l'humeur - La dopamine : hormone de la récompense immédiate (ou du shoot de bonheur si on préfère) - L'ocytocine : hormone multi tâches qui augmente les contractions utérines pendant les rapports sexuels, les règles ou l'accouchement. Appelée aussi hormone du câlin ou de l'affection En théorie pendant l'accouchement on est sensé avoir un envoi massif d'ocytocine dans le corps, un boost de sérotonine et d'adrénaline, puis une fois le bébé venu au Monde une montée brutale de dopamine. Bon bah certaines femmes ont un soucis hormonal pendant la grossesse, au moment de l'accouchement ou post-accouchement et sont déréglées à ce niveau là. Un déséquilibre hormonal pendant cette période sensible c'est la chute brutale de la sérotonine et de la dopamine assurée, donc une dépression. Du coup l'ocytocine est aux abonnées absentes. Pas de bol parce que c'est cette hormone bien spécifique qui crée l'attachement entre la mère et le bébé. Du coup la maman va vraiment VRAIMENT pas bien et ça génère de la souffrance en cascade pour elle. Tout ça à cause d'un déséquilibre de la chimie hormonale. Et le pire c'est que vous pouvez rêver pendant une décennie de procréer et désirer viscéralement avoir des enfants mais ça peut quand même vous arriver. Parce qu'il n'y a pas de femmes plus sensibles que d'autres à ça. Et oui, une dépression modifie et impacte lourdement vos émotions, notamment votre capacité à ressentir de l'affection ou de l'empathie. Donc forcément elles sont insensibles aux pleurs ou à la détresse du bébé, étant elles-mêmes dans une spirale de détresse émotionnelle. Il est donc important d'être compréhensif et bienveillant envers ces mères qui n'ont absolument pas décider de se comporter comme ça ni de subir ça. Ces structures hospitalières réservées aux femmes en post-partum avec leur nouveau-né permettent un accès à des soignants pour prendre le relais avec le bébé et pour la mère de travailler sur leur dépression avec psychiatres et psychologues formés spécifiquement sur ce type de dépressions. Et je vous garantie que quand elles sortent de cette dépression, ces mères souffrent énormément d'avoir loupé tout l'aspect "magique" du post-partum et s'en veulent à en crever d'avoir été comme ça avec leur bébé. Elles méritent pas vos jugements négatifs mais du soutien.
  • Ces hôpitaux sont extraordinaires et surtout le personnel qu’on y trouve a l’intérieur on est protégé comme dans un cocon.. je n’ai pas honte de dire que j’y ai passé 3 semaines avec mon bébé “jeune maman a 41 ans” mes parents décédés avant ma grossesse je ne savais pas comment faire, et surtout je ne dormais plus!! Elles m’ont littéralement sauvé la vie. en Asie les femmes sont accompagnées 3 mois minimum et chouchoutés, ont dit en Afrique qu’il faut un village entier pour élever un enfant et avoir du soutien c’est tellement important, accouché d’un petit être n’est pas anodin c’est l’Amour de ma vie et ma plus belle réussite ❤️
  • @sarahbot2778
    J'ai 50 ans et 3 enfants de 27, 24 et 18 ans... j'ai compris longtemps après, grâce à la lecture d'un article sur le sujet chez mon dentiste que j'avais fait une dépression sévère à la naissance de mon 1er enfant... J'avais fait une hémorragie de la délivrance et je suis sortie 3 jours plus tard avec une tension à 7, je voulais l'allaiter mais à l'époque ce n'était pas "à la mode", on nous encourageait à donner les biberons, (d'ailleurs, en sortant de la clinique nous avions une liste de choses à acheter, dont biberons et lait maternisé de certaines marques, et il n'y avait aucun accompagnement à l'allaitement comme cela se fait aujourd'hui...) et cerise sur le gâteau, mon mari pensait que ce bébé n'était pas son fils car il avait une jaunisse et n'avait donc pas la peau blanche... 2 semaines après le retour à la maison j'ai arrêté l'allaitement car il pleurait tout le temps et j'ai cru que mon lait n'était pas nourrissant... J'avais 23 ans, j'étais une gamine et je n'arrivais pas à tisser un lien avec lui, surtout que tout mon entourage me disait de ne pas le prendre quand il pleurait, sinon, il deviendrait capricieux... Bref, ce fut un cauchemar au moment de la vie où l'on doit être sur un nuage de bonheur, je culpabilisais terriblement, je n'osais pas en parler et je n'aurais même pas imaginé demander de l'aide! Le lien avec mon fils que j'ai appris à aimer plus tard a été empli de chagrin, de culpabilité et de souffrance pour nous 2, et de mes 3 enfants, c'est lui qui a été le plus "capricieux" car en fait, il n’était pas sûr de mon amour et a ressenti un abandon du côté de son père, le pauvre, cela n'était en rien du caprice, un bébé ne fait pas de caprices!... Encore aujourd'hui je travaille avec lui sur notre lien qui a été fragilisé dès le début et je suis vraiment en empathie avec ces mamans, je suis heureuse que la question soit aujourd'hui reconnue, repérée et qu'il existe des services où le bébé et la maman sont accueillis pour travailler le lien! Il s'agit pour moi d'un réel progrès!👋🙏👋Courage à toutes ces mamans car " on ne naît pas mère, on le devient", c'était le titre de l'article lu chez mon dentiste qui m'a beaucoup aidée à l'époque! Courage et respect!💞
  • @annalagoda9587
    Beaucoup d'amour aux femmes mères qui traversent ces ténèbres, des jours meilleurs viendront pas à pas... Bravo à tous ces professionnels. De l'amour à tous ces ptits bouts
  • @Estrelladelsol
    Pour être une bonne maman, il faut panser ses plaies. Heureusement que ce genre de structures existent, pour permettre aux mères de tisser un lien avec leurs enfants, si important pour permettre à l’enfant de grandir sereinement. Merci à ces professionnels d’accompagner avec bienveillance les mères, et il faudrait que d’autres structures s’ouvrent partout en France.
  • @holamad
    Nous sommes tous et toutes fragiles, cela peut arriver à n’importe qui,pas de jugement seulement de la bienveillance ❤
  • @bintou40
    Tout de même, ça fait mal au coeur 😢
  • Ces femmes ont beaucoup de chance d'être hospitalisées . Combien de drames évités si nombre de femmes ayant des problèmes relationnels avec leur bébé étaient repérées correctement.
  • Le mari et la maman de la mère qui a du mal à aimer son enfant ne sont pas très soutenants, au lieu de l'encourager ils lui mettent la pression alors qu'elle vient d'apprendre qu'elle a subi des violences sexuelles étant jeune. C'est évident que ça va la perturbée, elle aurait besoin de soutien plutôt que de reproches.
  • @AL-lx5lp
    L’hôpital incroyable merci aux personnels rempli d’amour
  • @aerlinne
    Un beau reportage qui montre une réalité trop souvent caché aux futures mamans Malheureusement, comme souvent, je déplore que ce genre de chose soit exclusivement réservé aux femmes. Pour le cas de la maman qui n'arrive pas à aimer son enfant, il très dommageable que le père ne puisse pas avoir une place auprès de l'enfant, sa dépression post-partum prive aussi le père de l'enfant alors que la structure pourrait lui permettre peut-être plus de visite. Par ailleurs, évoluer avec son enfant avec le reste de sa famille pourrait l'aider aussi, pas seulement le week-end où finalement elle se trouve seule sans personnel soignant, mais au sein de l'établissement. L'enfant à la fin est finalement placé, mais encore une fois, sans avoir consulté le père. Peut-être que la mère devrait rester encore un institut sans son enfant et le voir à l'occasion de "cours" encadré et le soir, l'enfant rentre chez son papa avec ses sœurs c'est tout le lien familial qu'il faut travailler, pas juste celui de la maman.
  • @haikuyuki1478
    C'est bien de savoir que cela existe. J'ai de la peine pour ces loulous. Et je souhaite à toutes ces familles de trouver un jour là paix et calme. Que Dieu vous guide 🙏🏽
  • Personne ne demande à qui que ce soit de comprendre. Simplement d'être informé que ça peut arriver, de respecter les différences. Respecter c'est simplement garder ses jugements pour soi quand ça fait plus de mal que de bien. On s'en fiche des "je ne comprends pas". J'imagine que même les mamans qui vivent cette situation ne comprennent pas entièrement. J'imagine à quel point ça doit être difficile à vivre pour les mamans. Je vous trouve courageuse et je vous souhaite de trouver la paix et l'amour.
  • @Multimonata
    Ma mère a accouché de moi en césarienne d'urgence après des heures de contractions. Elle s'est réveillée sans moi, et pendant 2 jours personne ne lui emmenait voir son bébé. Elle a finit par sortir d'elle même de sa chambre après avoir arraché ses perfusions pour me retrouver. Une infirmière a finit par la mettre en fauteuil et l'a amenée à moi, en couveuse. Ma mère a vérifié que j'avais tous mes doigts et mes orteils, et m'a aimé. Je me rend compte qu'elle aurait pu parfaiteme't faire un post partum ...
  • @abysxm6572
    Je suis triste pour ces pauvres bébés qui n ont rien demandés
  • @fanfansworld1356
    "Qu'il est difficile d'aimer ... Plein de courage à ces maman et papa et plein d'amour à ces petits loulous ...