Elles regrettent d'être mère - Ça commence aujourd'hui

Published 2024-01-17
Retrouvez les intégrales de l’émission sur FranceTV : www.france.tv/france-2/ca-commence-aujourd-hui/

00:00 Introduction
03:50 Laurine
20:13 Camille
39:34 Gaëlle
57:00 Fin

Un sujet tabou : le regret d’être mère. Elles aiment leur enfant plus que tout au monde mais si c’était à refaire, elles s’abstiendraient. De nombreuses mères traversent cette solitude, ce vide, mais peu osent en parler. Une émission sans jugement, dans la bienveillance.

« Elles regrettent d'être mère » diffusée le 18/01/2022 à 13h50 sur France 2.

Tous les jours, Faustine Bollaert accueille sur le plateau de « Ça commence aujourd'hui » des hommes et des femmes qui évoquent des événements marquants de leur existence.

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All Comments (21)
  • @nadiazaidi769
    'la dépression c' est pour les faibles'. Les gens qui pensent ça, vraiment, je vous souhaite de ne jamais le vivre. Ça peut tomber sur n'importe qui. Peu importe ta vie, ta classe sociale, heureuse ou pas. Une grosse claque dans la gueule et une énergie de ouf à déployer pour s'en sortir.
  • Je suis algérienne et nous en Algérie quand une femme accouche ses proches et sa famille s'occupe d'elle ainsi que de son bébé moi et je trouve ça génial car la femme une fois qu'elle accouche elle est entourée de bienveillance elle dois se reposer quelques semaines c'est magnifique ❤ ça s'appelle "nfass "
  • @em_fngcht175
    J’ai l’impression que ces femmes n’ont pas forcément un “regret maternel”, mais un regret d’être mères dans la société dans laquelle on vit et où les jeunes mères sont TRÈS isolées, sans aide, soutien et relai. Je pense que ce sentiment aurait été atténué si ces personnes avaient pu avoir de l’aide pour gérer le ménage, les courses, l’aide au repas etc. Avant les familles vivaient collectivement entre générations, et les familles même assez modestes pouvaient se payer des aides pour la cuisine ou le ménage. Je pense quaujourdhui la jeune maman est dans une situation de solitude assez phénoménale et inédite dans l’histoire, en tous cas la jeune maman occidentale, prise entre des tonnes d’injonctions parfois contraires.
  • @anaisbelli
    Merci d'avoir employé l'expression "sacraliser la maternité". Je n'ai jamais voulu d'enfants, je me suis toujours fait traité d'egoïste. Je suis toujours choquée de voir que l'on soit jugé par le fait de ne pas vouloir d'enfants, que ce soit aussi tabou....
  • @nicoled3255
    Pour ma part je fais toujours un cadeau pour la maman, et c'est toujours très très apprécié. Je n'ai pas eu d'enfant et je ne regrette pas du tout... à plus de 60 ans. Et je suis très équilibrée mais encore maintenant il y a toujours le petit moment de silence quand je dis que je n'ai pas eu d'enfant. La société évolue mais tellement lentement! Bravo à ces femmes pour venir temoigner.
  • Une émission qui livre la vie des gens sans tabous ni faux semblants présentée par une Faustine pleine d’empathie . Merci beaucoup
  • @sienabc
    Lorsque j’avais 17 ans, je suis tombée enceinte et tout de suite j’ai su que j’allais avorter, sans aucun doute. À ce moment-là il y avait encore la semaine de réflexion et comme j’étais mineure, on m’a d’abord fixé un rendez-vous avec une psychologue. Quoi de mieux que de voir une psychologue en face de soi qui en est à au moins 6 mois de grossesse. J’ai trouvé d’ailleurs que c’était assez déplacé et j’ai traduit cela par une envie de m’influencer dans mon choix. Aujourd’hui j’ai bientôt 26 ans et je n’ai toujours pas envie d’avoir un enfant et aucun regret d’avoir avorté. Vraiment aucun, et je reste persuadée que c’était le bon choix. Quand j’en ai un jour parlé dans un groupe, on m’a dit que j’étais insensible, que je ne ressentais rien et à quel point c’est tordu d’avorter sans une once de regret. Très honnêtement, je sais que je n’aurais pas été une bonne mère et que mon enfant aurait fini placé en accueil. Donc autant ne pas en avoir si c’est pour que l’enfant en pâtisse.
  • @hermine4410
    Ma mère a eu le même discours que le premier témoignage et est partie 2 ans, me laissant à mes grands-parents. Puis elle m'a fait payer ma présence toute ma vie. Aujourd'hui, à 37 ans, je ne lui parle plus. Donc bravo de vous en rendre compte et de mettre des mots sur ce tabou.
  • @gaelleroyer5633
    Je replace ici une réponse aue j'ai faite sur un autre commentaire !! Je ressens le besoin de vous répondre à tous. Je suis Gaëlle la dernière maman... Lisez bien. Les études montrent qu'entre 15 et 20 % des nouvelles mamans ont eu une dépression. Le suicide est la deuxième cause de mortalité maternelle. Premier point TRES IMPORTANT !!! Il est clairement évident que je ne laisserai pas mon fils "tomber" sur cette vidéo. Tout un travail est déjà mis en place pour lui, et je défis quiconque de dire que je n'aime pas les enfants... Cette vidéo il l'a verra certainement... Mais il ne l'a verra pas seul!!! Tous les jours je lui dit que je suis fière de lui, que je l'aime... Je mérite d'avoir eu mes enfants et mes enfants méritent les parents que nous sommes. Néanmoins votre incompréhension, voir vos commentaires sans fondement aucun me conforte dans une chose. PARLER!!! Le terme regret maternel mérite d'être expliqué et éclairé. Quant à l'instinc maternel je suis vraiment heureuse que des mamans le vivent!! Mais c'est irresponsable de dire qu'il se déclare des la naissance pour TOUTES les nouvelles mamans!!! Je conçois que des personnes soient choquées par nos mots, et qu'elles ne comprennent pas. Mais il y a un truc génial qui existe!!! C'est l'échange !!! Alors n'hésitez pas. Dernier point je n'accepterai jamais que l'on manque de respect à ma famille et à moi. Mais je ne répondrai pas aux propos sans ouverture d'esprit voir même haineux... Merci à toutes les personnes qui ont regardé l'émission jusqu'au bout!!!
  • Elles ne me semblent pas anormales. l'individualisme de la société actuelle est extrême, il n' y a parfois plus de famille élargie pour donner un coup de main alors ne plus avoir une minute à soi c'est assez infernal dans les premières années de l'enfant. Leur ressenti de mères dépassées ne me choque pas, c'est humain.
  • @cdm309
    Je suis née d'une mère qui ne m'a pas aimé, aujourd'hui j'ai 49 ans moralement je vais mieux, mais j'en ai énormément souffert jusqu'à 40 ans. Tellement que j avais compensé ce manque d'amour par la nourriture. Par pitié ne faites pas des enfants si vous n en avez pas envie. Si vous ne les aimez pas. Soyez pas égoistes
  • @morganegomez4012
    C’est drôle parce que j’avais été contactée par l’émission pour ce sujet (finalement pas retenue il y a plus d’un an), et je ne regrette pas de ne pas y avoir assisté ! Parce que depuis tout à changé. J’étais en réalité en dépression post partum et en burn out pendant près le 4 ans. Et avec un bon suivi psychologique et une belle deuxième grossesse le soleil est enfin revenu après de longues années dans le brouillard… courage ressentir tout ça c’est difficile et terriblement culpabilisant !
  • @riesslaure6336
    Punaise.....Si j'avais pu voir cette émission il y a qques années....Merci.....Vraiment merci.....J'ai 2 filles de 17 et 16 ans...Un parcour PMA long, douloureux, et cette pensée aussi "j'ai pris peperpette".....Je dis souvent cette phrase.....Je n'ai pas aimé la grossesse, je n'aime pas mon boulot de mère mais j'aime mes filles de façon inconditionnelle.....Les gens ne me comprennent pas.....Et pourtant....Il y a tout un parcour de vie autour de mon histoire à moi mais effectivement il y autant de regret maternelles que de femmes sur terre......Bien a vous toutes et tous..❤
  • Je ne sais pas trop quoi en penser. Ok , c'est compliqué d'être parents.. mais leurs paroles sont très forte je trouve.. j'imagine plus tard si les enfants entendent ça.. compliqué.. je suis vraiment mitigé...
  • @superasper
    La maternité doit être innée?! Haha. Rien de tel. J’ai aimé mon fils que 6 mois après sa naissance. Et pas parce que j’avais de la dépression post-partum ou quoi. J’étais juste choquée par les énormes chamboulements de ma vie et je voulais littéralement le rendre la d’où il était venu. Je n’étais pas du tout à l’aise avec lui, à m’occuper de lui et je voulais ma vie d’avant. Ça m’arrive toujours de temps en temps mais rarement. Je l’aime plus que tout au monde mais pour une femme Asperger, je crois, c’est encore plus dur que pour une femme neurotypique.
  • Merci les filles pour vos témoignages. J’ai 34 ans et je ne veux pas d’enfants et ça me conforte vraiment dans cette optique. Mon conjoint également n’en veut pas. Bon courage à vous toutes 💪
  • @Larecup2g2g
    Les hommes (pas tous je le concède) souffrent énormément de ces situations aussi. Je suis un papa qui a été extrêmement présent pendant toute la grossesse (échographies, cours de préparation à l’accouchement etc..), puis j’ai pris mon rôle de papa à cœur en soutenant la maman dans le quotidien, assurant les bains, biberons, courses, tâches domestiques, bref j’ai donné le maximum en parallèle de mon emploi de nuit en hôtellerie. Cela n’était jamais suffisant, la maman se sentant trop esclave de sa maternité et me reprochait presque de ne pas être capable d’allaiter à sa place les premiers mois. Me sentant exclu et incompris je me suis petit à petit renfermé sur moi même, m’amenant à décider de nous séparer pour que chacun puisse revivre. Aujourd’hui je prends la garde de mon fils tous les week-ends et l’intégralité des vacances scolaires, tellement fier de ma paternité ! Malgré tout je m’enferme dans une relation exclusive avec mon fils, ne parvenant pas à refaire ma vie dans la crainte de revivre une maternité qui aboutirait à une nouvelle séparation. J’en souffre, même si l’amour d’un enfant est le plus beau qui soit, j’ai envie de partager l’avenir aux côtés d’une maman fière de la famille que nous saurions créer. Merci de m’avoir lu et du soutien que vous sauriez m’accorder.
  • Plus je vois mes enfants, plus je les entends, plus je les aime, je mesure ma chance et mon bonheur!
  • @Lalilik78
    Oui cette émission fait du bien!!! Aux générations futures également! Enfin la libération de la parole qui permet de mettre des mots sur des maux ! J’ai toujours voulu être maman, j’étais connue pour ça. Mais le jour où le test de grossesse a été positif (j’en ai fait 6 d’affilée !!!!) j’ai été écrasée par le poids de la responsabilité. Je le savais avant, oui, mais là c’était là, concret. Et c’est ce moment précis qui est difficile à comprendre, même pour moi! Ce poids a écrasé tous les autres sentiments, c’était horrible. C’est le moment où j’ai ressenti pour la première fois ce fameux sentiment de culpabilité. Sentiment qui ne me quitte plus. Qui s’allège un peu quand j’entends des témoignages comme ceux-ci. Le poids de la responsabilité s’illustre bien par le fait que quand un bébé se met à pleurer, le réflexe est…. de le rendre à sa mère!
  • @maylena2778
    Certains commentaires sont affligeant de bêtises... je vous souhaites de ne jamais faire de dépression. Vouloir etre mère et ne pas reussir a aimer son enfant doit etre suffisamment difficile a vivre comme ça, vos commentaires a vomir ne sont nullement nécessaires. Un peu de bienveillance et de soutient n'a jamais tué personne, vous devriez essayer. Merci a Faustine et a ces trois magnifiques femmes de libérer la parole sur un sujet complexe, vous faites du bien a bon nombre d'auditeurs ayant un entourage similaire a certaines personnes ayant laissé des commentaires... formées d'esprits et incapable de comprendre que leurs propre vision de la vie n'est pas forcement une norme.