Jean Ferrat : complainte Pablo Neruda

2024-05-04に共有
Pablo Neruda :

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnuIl meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!

コメント (2)
  • @joedalton6203
    autre poème de Pablo Neruda : -------------------------- Generales traidores : mirad mi casa muerta mirad España rota. pero de cada casa muerta sale metal ardiendo en vez de flores, pero de cada hueco de España sale España, pero de cada niño muerto sale un fusil con ojos, pero de cada crimen nacen balas que os hallarán un día el sitio del corazón. Preguntaréis ¿ por qué su poesía no nos habla del sueño, de las hojas, de los grandes volcanes de su país natal ? ¡ Venid a ver la sangre por las calles, venid a ver la sangre por las calles, venid a ver la sangre por las calles ! Traduction (pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol) : Généraux Traîtres : Regardez ma maison morte Regardez l'Espagne blessée. Mais de chaque maison sort un métal ardent En guise de fleurs, Mais de chaque blessure de l'Espagne Sort l'Espagne, Mais de chaque enfant mort sort un fusil avec des yeux, Mais de chaque crime naissent des balles Qui trouveront un jour la place de votre coeur. Vous demandez pourquoi ma poésie Ne parle pas du songe, des feuilles, Des grands volcans de mon pays natal ? Venez voir le sang dans les rues, Venez voir Le sang dans les rues, Venez voir le sang Dans les rues !